La Documentation catholique / Frappat, Bruno (1945-....) . n°2530Mention de date : Avril 2018 Paru le : 01/04/2018 |
[n° ou bulletin]
[n° ou bulletin]
n°2530 - Avril 2018 - Le Pape François au Chili et au Pérou [texte imprimé] . - 2018. Langues : Français (fre) |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierLe "visage amazonien" de l'Eglise / Isabelle Gaulmyn (de) in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Le "visage amazonien" de l'Eglise Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Gaulmyn (de), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 3 Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 3[article] Le "visage amazonien" de l'Eglise [texte imprimé] / Isabelle Gaulmyn (de), Auteur . - 2018 . - p. 3.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 3"Heureux vous qui lutttez et travaillez pour un Chili nouveau" / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : "Heureux vous qui lutttez et travaillez pour un Chili nouveau" : 16 janvier 2018, homélie du pape François lors de la messe à Santiago du Chili Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : 5-7 p Langues : Français (fre) Résumé : Au lendemain de son arrivée au Chili et après avoir salué les autorités chiliennes, le pape a présidé, le 16 janvier 2018, la première messe de son voyage apostolique dans le parc O’Higgins de Santiago. Quelque 400 000 fidèles participaient à cette célébration eucharistique. Dans l’homélie qu’il a donnée, le pape a commenté l’Évangile des béatitudes (Mt 5, 1-12) lu pour la circonstance. Les béatitudes, a-t-il souligné, « ne naissent pas d’une attitude passive face à la réalité (… mais) du cœur compatissant de Jésus qui rencontre le cœur d’hommes et de femmes qui veulent et désirent une vie bénie ». Avant d’énoncer les béatitudes, a-t-il expliqué, Jésus commence, en effet, par regarder le visage de ceux qui le suivent et eux, en retour, « trouvent dans le regard de Jésus l’écho de leurs quêtes et aspirations ». Ces béatitudes, a-t-il continué, s’adressent au cœur chilien, un cœur capable d’espérer. Et, empruntant les mots du célèbre poète Pablo Neruda, il a appelé les Chiliens à refuser toute « prostration négative » et toute « immobilité paralysante » qui ne visent qu’à enfermer les consciences dans un conformisme tranquillisant alors que les béatitudes peuvent contribuer à faire naître un avenir de paix et de réconciliation au Chili. Ce nouveau Chili de paix dépend beaucoup du regard bienveillant que les Chiliens portent sur les autres, les inconnus. Ils sont aussi « fils de ce pays » a-t-il conclu. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-17-1200906524
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - 5-7 p[article] "Heureux vous qui lutttez et travaillez pour un Chili nouveau" : 16 janvier 2018, homélie du pape François lors de la messe à Santiago du Chili [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - 5-7 p.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - 5-7 p
Résumé : Au lendemain de son arrivée au Chili et après avoir salué les autorités chiliennes, le pape a présidé, le 16 janvier 2018, la première messe de son voyage apostolique dans le parc O’Higgins de Santiago. Quelque 400 000 fidèles participaient à cette célébration eucharistique. Dans l’homélie qu’il a donnée, le pape a commenté l’Évangile des béatitudes (Mt 5, 1-12) lu pour la circonstance. Les béatitudes, a-t-il souligné, « ne naissent pas d’une attitude passive face à la réalité (… mais) du cœur compatissant de Jésus qui rencontre le cœur d’hommes et de femmes qui veulent et désirent une vie bénie ». Avant d’énoncer les béatitudes, a-t-il expliqué, Jésus commence, en effet, par regarder le visage de ceux qui le suivent et eux, en retour, « trouvent dans le regard de Jésus l’écho de leurs quêtes et aspirations ». Ces béatitudes, a-t-il continué, s’adressent au cœur chilien, un cœur capable d’espérer. Et, empruntant les mots du célèbre poète Pablo Neruda, il a appelé les Chiliens à refuser toute « prostration négative » et toute « immobilité paralysante » qui ne visent qu’à enfermer les consciences dans un conformisme tranquillisant alors que les béatitudes peuvent contribuer à faire naître un avenir de paix et de réconciliation au Chili. Ce nouveau Chili de paix dépend beaucoup du regard bienveillant que les Chiliens portent sur les autres, les inconnus. Ils sont aussi « fils de ce pays » a-t-il conclu. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-17-1200906524 "Être privé de liberté n'est pas synonyme de perte d'espérance" / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : "Être privé de liberté n'est pas synonyme de perte d'espérance" : 16 janvier 2018, rencontre du pape François avec les femmes du centre pénitencier Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 8-10 Langues : Français (fre) Résumé : Lors de sa première journée au Chili, le 16 janvier 2018, le pape François s’est rendu à la prison pour femmes du Centre pénitencier de Santiago dédié à San Joaquin. Il a encouragé chacune à entrer dans une démarche de pardon, car « nous devons tous demander pardon, moi le premier, cela nous humanise » et entrer dans une « dynamique à même d’assumer la fragilité, les limites et y compris le péché, pour nous aider à aller de l’avant ». Il a poursuivi, sans masquer la réalité : « aujourd’hui, on vous demande d’engendrer l’avenir » faisant le lien avec la maternité, spécificité de la femme. Il s’est attaché ensuite à un double plaidoyer, sur la dignité : « Être privé de la liberté, ce n’est pas la même chose que d’être privé de la dignité (…). Personne ne peut être privé de la dignité » et la réinsertion : « Regarder l’horizon, vers l’avenir, vers la réinsertion dans la vie courante de la société. Une condamnation sans avenir n’est pas une condamnation humaine, c’est une torture. Toute peine que quelqu’un accomplit pour payer une dette à la société doit avoir un horizon ; c’est-à-dire l’horizon de me réinsérer de nouveau et de (se) préparer à la réinsertion ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-17-1200906599
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 8-10[article] "Être privé de liberté n'est pas synonyme de perte d'espérance" : 16 janvier 2018, rencontre du pape François avec les femmes du centre pénitencier [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 8-10.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 8-10
Résumé : Lors de sa première journée au Chili, le 16 janvier 2018, le pape François s’est rendu à la prison pour femmes du Centre pénitencier de Santiago dédié à San Joaquin. Il a encouragé chacune à entrer dans une démarche de pardon, car « nous devons tous demander pardon, moi le premier, cela nous humanise » et entrer dans une « dynamique à même d’assumer la fragilité, les limites et y compris le péché, pour nous aider à aller de l’avant ». Il a poursuivi, sans masquer la réalité : « aujourd’hui, on vous demande d’engendrer l’avenir » faisant le lien avec la maternité, spécificité de la femme. Il s’est attaché ensuite à un double plaidoyer, sur la dignité : « Être privé de la liberté, ce n’est pas la même chose que d’être privé de la dignité (…). Personne ne peut être privé de la dignité » et la réinsertion : « Regarder l’horizon, vers l’avenir, vers la réinsertion dans la vie courante de la société. Une condamnation sans avenir n’est pas une condamnation humaine, c’est une torture. Toute peine que quelqu’un accomplit pour payer une dette à la société doit avoir un horizon ; c’est-à-dire l’horizon de me réinsérer de nouveau et de (se) préparer à la réinsertion ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-17-1200906599 “Une Église avec des blessures est capable de comprendre les blessures du monde” / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “Une Église avec des blessures est capable de comprendre les blessures du monde” : 16 janvier 2018, rencontre du pape François avec les prêtres, religieux, religieuses, consacrés et séminaristes Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : 11-16 p Langues : Français (fre) Résumé : Le 16 janvier 2018, au cours de son voyage apostolique au Chili, le pape François a rencontré les prêtres, les séminaristes et tous les consacrés réunis pour l’occasion dans la cathédrale de Santiago. Après un accueil chaleureux de leur part, il a, au cours d’une intervention assez longue et d’une grande densité, délivré au clergé chilien un véritable programme de vie. En méditant sur l’Évangile proclamé lors de la liturgie, celui de la pêche miraculeuse et l’apparition de Jésus ressuscité à ses disciples (Jn 21, 1-19), il a partagé son sentiment sur trois moments connus par l’apôtre Pierre et par la première communauté chrétienne en les mettant en perspective avec le vécu de l’Église chilienne. Trois binômes – « parce que l’expérience des apôtres relève toujours de ce double aspect, l’un personnel et l’autre communautaire » – qui sont : « Pierre abattu, la communauté abattue » ; « Pierre bénéficiaire de miséricorde, la communauté bénéficiaire de miséricorde » ; « Pierre transfiguré, la communauté transfigurée ». Des disciples de Jésus dans le désarroi et le trouble à la suite de la crucifixion et la tentation de « ruminer le chagrin ». Reprenant les propos du cardinal Ricardo Ezzati, archevêque de Santiago, « la vie sacerdotale et la vie consacrée au Chili ont traversé et traversent des heures difficiles de turbulences et des difficultés », le pape François a donné son sentiment sur ces « turbulences ». « Je connais la douleur signifiée par les cas d’abus commis sur des mineurs et je suis de près ce que l’on fait pour surmonter ce grave et douloureux mal », a-t-il ainsi déclaré. Douleur pour le mal et la souffrance des victimes et de leurs familles, douleur pour la souffrance des communautés ecclésiales… où se mêlent à la fois suspicion, doute, peur et manque de confiance. En outre, a-t-il poursuivi, du fait des changements rapides de la société, « nous pouvons être tentés de penser que tout va mal… » Mais que cela nous plaise ou non, a-t-il poursuivi, « nous sommes invités à affronter la réalité telle qu’elle se présente ». Rappelant « qu’en Jésus les blessures sont ressuscitées » et rendent solidaires, le pape François a précisé qu’elles sont une aide afin de « détruire les murs qui nous enferment dans une attitude élitiste… » « Le peuple de Dieu n’attend pas de nous ni nous demande que nous soyons des superhéros », a-t-il souligné. Il veut plutôt « des pasteurs, des hommes et des femmes consacrés, qui aient de la compassion, qui sachent tendre la main, qui sachent s’arrêter devant la personne à terre… » Pour lui, une Église avec des blessures est capable de comprendre les blessures du monde « de les faire siennes, de les porter en elle-même, d’y prêter attention et de chercher à les guérir ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-18-1200906826
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - 11-16 p[article] “Une Église avec des blessures est capable de comprendre les blessures du monde” : 16 janvier 2018, rencontre du pape François avec les prêtres, religieux, religieuses, consacrés et séminaristes [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - 11-16 p.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - 11-16 p
Résumé : Le 16 janvier 2018, au cours de son voyage apostolique au Chili, le pape François a rencontré les prêtres, les séminaristes et tous les consacrés réunis pour l’occasion dans la cathédrale de Santiago. Après un accueil chaleureux de leur part, il a, au cours d’une intervention assez longue et d’une grande densité, délivré au clergé chilien un véritable programme de vie. En méditant sur l’Évangile proclamé lors de la liturgie, celui de la pêche miraculeuse et l’apparition de Jésus ressuscité à ses disciples (Jn 21, 1-19), il a partagé son sentiment sur trois moments connus par l’apôtre Pierre et par la première communauté chrétienne en les mettant en perspective avec le vécu de l’Église chilienne. Trois binômes – « parce que l’expérience des apôtres relève toujours de ce double aspect, l’un personnel et l’autre communautaire » – qui sont : « Pierre abattu, la communauté abattue » ; « Pierre bénéficiaire de miséricorde, la communauté bénéficiaire de miséricorde » ; « Pierre transfiguré, la communauté transfigurée ». Des disciples de Jésus dans le désarroi et le trouble à la suite de la crucifixion et la tentation de « ruminer le chagrin ». Reprenant les propos du cardinal Ricardo Ezzati, archevêque de Santiago, « la vie sacerdotale et la vie consacrée au Chili ont traversé et traversent des heures difficiles de turbulences et des difficultés », le pape François a donné son sentiment sur ces « turbulences ». « Je connais la douleur signifiée par les cas d’abus commis sur des mineurs et je suis de près ce que l’on fait pour surmonter ce grave et douloureux mal », a-t-il ainsi déclaré. Douleur pour le mal et la souffrance des victimes et de leurs familles, douleur pour la souffrance des communautés ecclésiales… où se mêlent à la fois suspicion, doute, peur et manque de confiance. En outre, a-t-il poursuivi, du fait des changements rapides de la société, « nous pouvons être tentés de penser que tout va mal… » Mais que cela nous plaise ou non, a-t-il poursuivi, « nous sommes invités à affronter la réalité telle qu’elle se présente ». Rappelant « qu’en Jésus les blessures sont ressuscitées » et rendent solidaires, le pape François a précisé qu’elles sont une aide afin de « détruire les murs qui nous enferment dans une attitude élitiste… » « Le peuple de Dieu n’attend pas de nous ni nous demande que nous soyons des superhéros », a-t-il souligné. Il veut plutôt « des pasteurs, des hommes et des femmes consacrés, qui aient de la compassion, qui sachent tendre la main, qui sachent s’arrêter devant la personne à terre… » Pour lui, une Église avec des blessures est capable de comprendre les blessures du monde « de les faire siennes, de les porter en elle-même, d’y prêter attention et de chercher à les guérir ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-18-1200906826 Il n’y a pas de “cultures supérieures ou inférieures / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Il n’y a pas de “cultures supérieures ou inférieures : 17 janvier 2018, homélie lors de la messe avec les peuples autochtones du Chili Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 17-19 Langues : Français (fre) Résumé : Au deuxième jour de son voyage apostolique, le pape François s’est rendu, le 17 janvier 2018, dans le sud du Chili, – région de l’Araucanie –, « une terre bénie par le Créateur » et où vivent plusieurs peuples autochtones. À son arrivée à l’aéroport de Maquehue, où « eurent lieu de graves violations de droits humains », le pape François a présidé une messe devant 400 000 fidèles. Il a offert la messe pour toutes les victimes des graves violations des droits humains et des injustices commises dans cette région du Chili. C’est par un mot d’action de grâce pour cette terre et pour ses habitants que le pape a commencé son homélie. Commentant un verset de l’Évangile du jour (Jn 17, 21) il a expliqué que si Jésus a prié pour l’unité, c’est parce qu’il sait que « l’une des pires menaces qui frappe et frappera les siens et toute l’humanité sera la division et l’affrontement, l’asservissement des uns par les autres ». Il a invité les fidèles à entrer dans la prière de Jésus à son Père afin que jamais l’affrontement ni la division ne gagnent. L’unité prônée par Jésus est un don, a-t-il souligné. Cependant, ce don peut être est mis en péril par la tentation de faux synonymes tel que confondre unité et uniformité. L’unité voulue par Jésus ne vise pas à gommer les différences, a-t-il précisé. Elle n’est pas « un simulacre d’intégration forcée ni de marginalisation harmonisatrice ». Au contraire, elle est une diversité réconciliée qui veut articuler toutes les richesses apportées par chaque peuple de l’Araucanie, un travail qui requiert l’art de « l’écoute et de la reconnaissance » et engendre la solidarité. Ces moyens sont une arme efficace contre « “la déforestation” de l’espérance ». Une autre tentation serait de recourir à la violence afin d’uniformiser les différences, a-t-il ajouté. Or, « une culture de la reconnaissance mutuelle ne peut pas se construire sur la base de la violence et de la destruction » a-t-il martelé, avant d’exhorter le peuple chilien à emprunter le chemin de la non-violence active. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-18-1200906917
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 17-19[article] Il n’y a pas de “cultures supérieures ou inférieures : 17 janvier 2018, homélie lors de la messe avec les peuples autochtones du Chili [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 17-19.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 17-19
Résumé : Au deuxième jour de son voyage apostolique, le pape François s’est rendu, le 17 janvier 2018, dans le sud du Chili, – région de l’Araucanie –, « une terre bénie par le Créateur » et où vivent plusieurs peuples autochtones. À son arrivée à l’aéroport de Maquehue, où « eurent lieu de graves violations de droits humains », le pape François a présidé une messe devant 400 000 fidèles. Il a offert la messe pour toutes les victimes des graves violations des droits humains et des injustices commises dans cette région du Chili. C’est par un mot d’action de grâce pour cette terre et pour ses habitants que le pape a commencé son homélie. Commentant un verset de l’Évangile du jour (Jn 17, 21) il a expliqué que si Jésus a prié pour l’unité, c’est parce qu’il sait que « l’une des pires menaces qui frappe et frappera les siens et toute l’humanité sera la division et l’affrontement, l’asservissement des uns par les autres ». Il a invité les fidèles à entrer dans la prière de Jésus à son Père afin que jamais l’affrontement ni la division ne gagnent. L’unité prônée par Jésus est un don, a-t-il souligné. Cependant, ce don peut être est mis en péril par la tentation de faux synonymes tel que confondre unité et uniformité. L’unité voulue par Jésus ne vise pas à gommer les différences, a-t-il précisé. Elle n’est pas « un simulacre d’intégration forcée ni de marginalisation harmonisatrice ». Au contraire, elle est une diversité réconciliée qui veut articuler toutes les richesses apportées par chaque peuple de l’Araucanie, un travail qui requiert l’art de « l’écoute et de la reconnaissance » et engendre la solidarité. Ces moyens sont une arme efficace contre « “la déforestation” de l’espérance ». Une autre tentation serait de recourir à la violence afin d’uniformiser les différences, a-t-il ajouté. Or, « une culture de la reconnaissance mutuelle ne peut pas se construire sur la base de la violence et de la destruction » a-t-il martelé, avant d’exhorter le peuple chilien à emprunter le chemin de la non-violence active. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-18-1200906917 “Éduquer à la cohabitation, c’est générer une dynamique de convivialité” / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “Éduquer à la cohabitation, c’est générer une dynamique de convivialité” : 17 janvier 2018, visite du pape François à l’Université pontificale du Chili Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 20-23 Langues : Français (fre) Résumé : Le 17 janvier 2018, le pape François a conclu la deuxième grande journée de son voyage au Chili, par la visite à l’Université pontificale de Santiago. Une maison de formation qui existe depuis près de 130 ans et qui « a rendu un service inestimable au pays ». Après avoir évoqué la mémoire de saint Alberto Hurtado, qui a étudié dans cet établissement, le pape François, dans son discours, a commenté en profondeur les mots prononcés par le recteur de l’Université pontificale : « Nous nous trouvons devant des défis importants pour notre patrie, qui mettent en exergue la relation entre la cohabitation nationale et la capacité à avancer vers la communauté. » Il a suggéré qu’éduquer à la cohabitation ne réside pas seulement dans le fait d’adjoindre des valeurs à l’activité éducative, mais de « générer une dynamique de convivialité dans le système éducatif lui-même ». « Ce n’est pas tant une question de contenu que d’enseigner à penser et à raisonner de manière inclusive », a-t-il expliqué. Le pape François a notamment jugé nécessaire que l’acquisition de connaissance « sache créer une interaction entre l’école et la sagesse des peuples » qui habitent cette « terre bénie » du Chili. « Une sagesse riche d’intuitions, de “flair”, que l’on ne peut pas ignorer… » Pour lui, le service universitaire doit donc toujours « viser la qualité et l’excellence mises au service de la cohabitation nationale ». « Dans ce sens, a-t-il insisté, nous pourrions dire que l’Université devient un laboratoire pour l’avenir du pays, puisqu’elle parvient à incorporer en son sein la vie et la marche du peuple, en surmontant toute logique antagoniste et élitiste du savoir. » Soulignant le caractère prophétique de la mission de l’Université, le pape François a précisé que cette attitude « qui nous est demandée » incite à rechercher « des lieux accessibles de dialogue plus que de confrontation ; des lieux de rencontre plus que de division ; des chemins de désaccord amical parce qu’on exprime des opinions différentes dans le respect des personnes… » En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-19-1200907233
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 20-23[article] “Éduquer à la cohabitation, c’est générer une dynamique de convivialité” : 17 janvier 2018, visite du pape François à l’Université pontificale du Chili [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 20-23.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 20-23
Résumé : Le 17 janvier 2018, le pape François a conclu la deuxième grande journée de son voyage au Chili, par la visite à l’Université pontificale de Santiago. Une maison de formation qui existe depuis près de 130 ans et qui « a rendu un service inestimable au pays ». Après avoir évoqué la mémoire de saint Alberto Hurtado, qui a étudié dans cet établissement, le pape François, dans son discours, a commenté en profondeur les mots prononcés par le recteur de l’Université pontificale : « Nous nous trouvons devant des défis importants pour notre patrie, qui mettent en exergue la relation entre la cohabitation nationale et la capacité à avancer vers la communauté. » Il a suggéré qu’éduquer à la cohabitation ne réside pas seulement dans le fait d’adjoindre des valeurs à l’activité éducative, mais de « générer une dynamique de convivialité dans le système éducatif lui-même ». « Ce n’est pas tant une question de contenu que d’enseigner à penser et à raisonner de manière inclusive », a-t-il expliqué. Le pape François a notamment jugé nécessaire que l’acquisition de connaissance « sache créer une interaction entre l’école et la sagesse des peuples » qui habitent cette « terre bénie » du Chili. « Une sagesse riche d’intuitions, de “flair”, que l’on ne peut pas ignorer… » Pour lui, le service universitaire doit donc toujours « viser la qualité et l’excellence mises au service de la cohabitation nationale ». « Dans ce sens, a-t-il insisté, nous pourrions dire que l’Université devient un laboratoire pour l’avenir du pays, puisqu’elle parvient à incorporer en son sein la vie et la marche du peuple, en surmontant toute logique antagoniste et élitiste du savoir. » Soulignant le caractère prophétique de la mission de l’Université, le pape François a précisé que cette attitude « qui nous est demandée » incite à rechercher « des lieux accessibles de dialogue plus que de confrontation ; des lieux de rencontre plus que de division ; des chemins de désaccord amical parce qu’on exprime des opinions différentes dans le respect des personnes… » En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-19-1200907233 Au Pérou, le pape François soutient le combat des Indiens d'Amazoni / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Au Pérou, le pape François soutient le combat des Indiens d'Amazoni : 19 janvier 2018, rencontre du pape François avec les peuples d’Amazonie Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 24-27 Langues : Français (fre) Résumé : Au matin du 19 janvier 2018, pour son premier contact avec les Péruviens, le pape François s’est rendu au Centre Madre-de-Dios, une salle de sport de Puerto Maldonado (Pérou) où des dizaines d’Indiens en tenue traditionnelle l’ont accueilli au son des danses et des tambours avant qu’il ne s’adresse aux représentants des différents peuples autochtones de l’Amazonie. C’est par une citation du cantique de saint François que le pape a démarré son discours pour très rapidement évoquer « les blessures profondes que portent en eux l’Amazonie et ses peuples ». Dénonçant « le néo-extractivisme et la forte pression des grands intérêts économiques qui convoitent le pétrole, le gaz, le bois, l’or, les monocultures agro-industrielles », il aussi a pointé les « mouvements qui, au nom de la conservation de la forêt, accaparent de grandes superficies de terre et en font un moyen de négociation, créant des situations d’oppression des peuples autochtones pour lesquels, le territoire et les ressources naturelles qui s’y trouvent deviennent ainsi inaccessibles ». Le pape a ensuite relevé les initiatives qui émanent d’eux-mêmes et « permettent que les peuples autochtones (…) soient les gardiens des forêts, et que les ressources produites par la sauvegarde de ces forêts reviennent comme bénéfice à leurs familles, pour l’amélioration de leurs conditions de vie, pour la santé et l’éducation de leurs communautés », combat qui remonte à plus de cinq siècles. Il a plaidé leurs causes, interpellant les États, au sujet de la santé et de l’éducation qui « aide à construire des ponts et à créer une culture de rencontre ». Le pape a souligné combien l’élaboration d’« une nouvelle anthropologie » et d’« une relecture de l’histoire » par les peuples autochtones « montrent au monde (leur) cosmovision et (leur) richesse naturelle » et qu’ils sont « d’authentiques interlocuteurs ». Et le pape de se réjouir : « vous pourrez façonner une Église avec un visage amazonien et une Église avec un visage indigène. C’est dans cet esprit que j’ai convoqué, pour l’année 2019, le Synode pour l’Amazonie ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-22-1200907835
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 24-27[article] Au Pérou, le pape François soutient le combat des Indiens d'Amazoni : 19 janvier 2018, rencontre du pape François avec les peuples d’Amazonie [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 24-27.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 24-27
Résumé : Au matin du 19 janvier 2018, pour son premier contact avec les Péruviens, le pape François s’est rendu au Centre Madre-de-Dios, une salle de sport de Puerto Maldonado (Pérou) où des dizaines d’Indiens en tenue traditionnelle l’ont accueilli au son des danses et des tambours avant qu’il ne s’adresse aux représentants des différents peuples autochtones de l’Amazonie. C’est par une citation du cantique de saint François que le pape a démarré son discours pour très rapidement évoquer « les blessures profondes que portent en eux l’Amazonie et ses peuples ». Dénonçant « le néo-extractivisme et la forte pression des grands intérêts économiques qui convoitent le pétrole, le gaz, le bois, l’or, les monocultures agro-industrielles », il aussi a pointé les « mouvements qui, au nom de la conservation de la forêt, accaparent de grandes superficies de terre et en font un moyen de négociation, créant des situations d’oppression des peuples autochtones pour lesquels, le territoire et les ressources naturelles qui s’y trouvent deviennent ainsi inaccessibles ». Le pape a ensuite relevé les initiatives qui émanent d’eux-mêmes et « permettent que les peuples autochtones (…) soient les gardiens des forêts, et que les ressources produites par la sauvegarde de ces forêts reviennent comme bénéfice à leurs familles, pour l’amélioration de leurs conditions de vie, pour la santé et l’éducation de leurs communautés », combat qui remonte à plus de cinq siècles. Il a plaidé leurs causes, interpellant les États, au sujet de la santé et de l’éducation qui « aide à construire des ponts et à créer une culture de rencontre ». Le pape a souligné combien l’élaboration d’« une nouvelle anthropologie » et d’« une relecture de l’histoire » par les peuples autochtones « montrent au monde (leur) cosmovision et (leur) richesse naturelle » et qu’ils sont « d’authentiques interlocuteurs ». Et le pape de se réjouir : « vous pourrez façonner une Église avec un visage amazonien et une Église avec un visage indigène. C’est dans cet esprit que j’ai convoqué, pour l’année 2019, le Synode pour l’Amazonie ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-22-1200907835 "Consacrés du Pérou, garder la mémoire de votre appel !" / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : "Consacrés du Pérou, garder la mémoire de votre appel !" : 20 janvier 2018, rencontre du pape François avec les prêtres, religieux et religieuses Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 28-33 Langues : Français (fre) Résumé : Au cours de son voyage apostolique au Pérou, le pape François a rencontré, le 20 janvier 2018, au collège séminaire Saints-Charles-et-Marcel de Trujillo, les prêtres, les consacrés et les séminaristes. La vocation, a expliqué le pape, a toujours cette double dimension : « des racines dans la terre et le cœur dans le ciel ». Mais, quand la sève vient à manquer, comme un arbre sans racines, la vie du consacré dépérit. Pour éviter cela, poser un regard rétrospectif sur l’histoire de la mission et faire mémoire de la promesse de Dieu permet de trouver des forces pour avancer. Puis, le pape a décliné ce qu’il entendait par « garder mémoire ». Pour lui, il s’agit tout d’abord d’avoir une joyeuse conscience de soi comme Jean-Baptiste qui, sachant qu’il n’était pas le Messie, s’est contenté « d’indiquer le chemin, d’initier des processus, d’ouvrir des espaces, d’annoncer qu’un Autre était porteur de l’Esprit de Dieu » (cf. Jn 1, 35-42). Ainsi, les consacrés sont appelés pour travailler avec le Seigneur sans jamais occuper sa place. Cela « nous délivre de la tentation des messianismes », a-t-il ajouté. Savoir rire de soi-même, a-t-il continué, prévient l’autoréférentialité. Ensuite, le pape a souligné l’importance de garder gravé en soi l’heure de l’appel comme un repère fondamental : le moment de la rencontre où le regard du Seigneur s’est arrêté sur chaque appelé. Enfin, il a demandé aux consacrés d’arborer une joie contagieuse car « la foi en Jésus se communique ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-24-1200908472
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 28-33[article] "Consacrés du Pérou, garder la mémoire de votre appel !" : 20 janvier 2018, rencontre du pape François avec les prêtres, religieux et religieuses [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 28-33.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 28-33
Résumé : Au cours de son voyage apostolique au Pérou, le pape François a rencontré, le 20 janvier 2018, au collège séminaire Saints-Charles-et-Marcel de Trujillo, les prêtres, les consacrés et les séminaristes. La vocation, a expliqué le pape, a toujours cette double dimension : « des racines dans la terre et le cœur dans le ciel ». Mais, quand la sève vient à manquer, comme un arbre sans racines, la vie du consacré dépérit. Pour éviter cela, poser un regard rétrospectif sur l’histoire de la mission et faire mémoire de la promesse de Dieu permet de trouver des forces pour avancer. Puis, le pape a décliné ce qu’il entendait par « garder mémoire ». Pour lui, il s’agit tout d’abord d’avoir une joyeuse conscience de soi comme Jean-Baptiste qui, sachant qu’il n’était pas le Messie, s’est contenté « d’indiquer le chemin, d’initier des processus, d’ouvrir des espaces, d’annoncer qu’un Autre était porteur de l’Esprit de Dieu » (cf. Jn 1, 35-42). Ainsi, les consacrés sont appelés pour travailler avec le Seigneur sans jamais occuper sa place. Cela « nous délivre de la tentation des messianismes », a-t-il ajouté. Savoir rire de soi-même, a-t-il continué, prévient l’autoréférentialité. Ensuite, le pape a souligné l’importance de garder gravé en soi l’heure de l’appel comme un repère fondamental : le moment de la rencontre où le regard du Seigneur s’est arrêté sur chaque appelé. Enfin, il a demandé aux consacrés d’arborer une joie contagieuse car « la foi en Jésus se communique ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-24-1200908472 “Travaillez pour l’unité, dépassez les divisions” / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “Travaillez pour l’unité, dépassez les divisions” : 21 janvier 2018, rencontre du pape François avec les évêques péruviens Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 34-37 Langues : Français (fre) Résumé :
Le président français accueille son homologue américain au palais de l’élysée, le 13 juillet 2017.
Pour Chris Woods, « On n’envoie pas des bombes sur des villes sans tuer des habitants. Les politiciens qui l’affirment s’illusionnent. »
Extrait de la version du Beggar's Opera aux Bouffes du Nord.
Lecture facile ATaille du texte Version PDF Classer l'article
Palais archiépiscopal, Lima, Pérou
“Travaillez pour l’unité, dépassez les divisions”, lance le pape François aux évêques péruviens
21 janvier 2018, rencontre du pape François avec les évêques péruviens
La Croix , le 26/01/2018 à 9h26
Envoyer par email
0 0
Texte original espagnol (*)
Le 21 janvier 2018, lors de son voyage apostolique au Pérou, le pape François a rencontré l’épiscopat péruvien dans la chapelle mariale de l’archevêché de Lima. Lors de son intervention, il s’est livré à une longue réflexion sur la figure de l’évêque, réflexion inspirée par la vie de saint Toribio Mogrovejo, ce « bâtisseur de l’unité ecclésiale » selon les propos de Jean-Paul II. Partant d’un tableau accroché à la pinacothèque du Vatican – qui montre Toribio Mogrovejo traversant les eaux d’une rivière impétueuse tel un « nouveau Moïse » –, le pape François a développé sa pensée autour de cette volonté de vouloir « atteindre l’autre rive ». De l’atteindre « à la recherche de ceux qui étaient éloignés et dispersés » ou de se rendre sur l’autre rive « non seulement géographique mais aussi culturelle ». Ainsi, a-t-il expliqué, en visitant son peuple et en vivant avec lui, Toribio Mogrovejo « s’est rendu compte qu’il ne suffisait pas de le rejoindre physiquement mais qu’il était nécessaire d’apprendre à utiliser le langage des autres, et que ce n’était qu’ainsi que l’Évangile arriverait à être entendu et à pénétrer dans le cœur ». Une leçon qui vaut pour les pasteurs du XXIe siècle, a-t-il poursuivi, qui se doivent d’apprendre « un langage totalement nouveau comme l’est le langage numérique, pour ne citer qu’un exemple… ». Autres rives, également, que le saint a voulu atteindre que celles de la charité, de la formation des prêtres ou de l’unité. Concernant cette dernière, le pape François a précisé qu’unité et consensus sont « précédés de grandes tensions et conflits ». « Nous ne pouvons pas nier les tensions, elles existent ; les différences, elles existent ; une vie sans conflits est impossible », a-t-il affirmé. Des conflits qui nous obligent, « si nous sommes des hommes et des chrétiens, à les regarder en face et à les assumer ». Dans l’unité, dans un dialogue honnête et sincère. « Chers frères évêques, a lancé le pape François, travaillez pour l’unité, ne restez pas prisonniers des divisions qui fractionnent et limitent la vocation à laquelle nous avons été appelés : être sacrement de communion. » Après ce discours, le pape s’est entretenu avec les évêques, dans un échange de questions/réponses.En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-26-1200908985
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 34-37[article] “Travaillez pour l’unité, dépassez les divisions” : 21 janvier 2018, rencontre du pape François avec les évêques péruviens [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 34-37.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 34-37
Résumé :
Le président français accueille son homologue américain au palais de l’élysée, le 13 juillet 2017.
Pour Chris Woods, « On n’envoie pas des bombes sur des villes sans tuer des habitants. Les politiciens qui l’affirment s’illusionnent. »
Extrait de la version du Beggar's Opera aux Bouffes du Nord.
Lecture facile ATaille du texte Version PDF Classer l'article
Palais archiépiscopal, Lima, Pérou
“Travaillez pour l’unité, dépassez les divisions”, lance le pape François aux évêques péruviens
21 janvier 2018, rencontre du pape François avec les évêques péruviens
La Croix , le 26/01/2018 à 9h26
Envoyer par email
0 0
Texte original espagnol (*)
Le 21 janvier 2018, lors de son voyage apostolique au Pérou, le pape François a rencontré l’épiscopat péruvien dans la chapelle mariale de l’archevêché de Lima. Lors de son intervention, il s’est livré à une longue réflexion sur la figure de l’évêque, réflexion inspirée par la vie de saint Toribio Mogrovejo, ce « bâtisseur de l’unité ecclésiale » selon les propos de Jean-Paul II. Partant d’un tableau accroché à la pinacothèque du Vatican – qui montre Toribio Mogrovejo traversant les eaux d’une rivière impétueuse tel un « nouveau Moïse » –, le pape François a développé sa pensée autour de cette volonté de vouloir « atteindre l’autre rive ». De l’atteindre « à la recherche de ceux qui étaient éloignés et dispersés » ou de se rendre sur l’autre rive « non seulement géographique mais aussi culturelle ». Ainsi, a-t-il expliqué, en visitant son peuple et en vivant avec lui, Toribio Mogrovejo « s’est rendu compte qu’il ne suffisait pas de le rejoindre physiquement mais qu’il était nécessaire d’apprendre à utiliser le langage des autres, et que ce n’était qu’ainsi que l’Évangile arriverait à être entendu et à pénétrer dans le cœur ». Une leçon qui vaut pour les pasteurs du XXIe siècle, a-t-il poursuivi, qui se doivent d’apprendre « un langage totalement nouveau comme l’est le langage numérique, pour ne citer qu’un exemple… ». Autres rives, également, que le saint a voulu atteindre que celles de la charité, de la formation des prêtres ou de l’unité. Concernant cette dernière, le pape François a précisé qu’unité et consensus sont « précédés de grandes tensions et conflits ». « Nous ne pouvons pas nier les tensions, elles existent ; les différences, elles existent ; une vie sans conflits est impossible », a-t-il affirmé. Des conflits qui nous obligent, « si nous sommes des hommes et des chrétiens, à les regarder en face et à les assumer ». Dans l’unité, dans un dialogue honnête et sincère. « Chers frères évêques, a lancé le pape François, travaillez pour l’unité, ne restez pas prisonniers des divisions qui fractionnent et limitent la vocation à laquelle nous avons été appelés : être sacrement de communion. » Après ce discours, le pape s’est entretenu avec les évêques, dans un échange de questions/réponses.En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-26-1200908985 “L'injustice et corruption rongent le quotidien des citadins” / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “L'injustice et corruption rongent le quotidien des citadins” : 21 janvier 2018, homélie et salutation finale du pape François lors de la messe à Lima Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 38-40 Langues : Français (fre) Résumé : Le 21 janvier 2018, le pape François a présidé la messe sur la base aérienne Las Palmas à Lima, dernier acte de son voyage épiscopal au Chili et au Pérou. Devant une foule imposante, méditant dans son homélie sur le livre de Jonas et de son rapport avec la ville de Ninive la païenne, il a souligné que comme le prophète il peut également nous arriver d’avoir la tentation de fuir nos cités modernes. Lieux « de souffrance et d’injustice qui se répètent au quotidien ». En effet, pour le pape François, reprenant les propos de son exhortation Evangelii gaudium, si des citadins aujourd’hui « obtiennent des moyens adéquats pour le développement de leur vie personnelle et familiale », le problème réside qu’un grand nombre d’entre-eux sont des « citadins à moitié » ou « des restes urbains ». Cependant, a-t-il poursuivi, « Jésus parcourt la ville », et il le fait accompagné de ses disciples « et il commence à regarder, à écouter, à prêter attention à ceux qui ont succombé sous le manteau de l’indifférence, lapidés à cause du grave péché de la corruption ». Et, aujourd’hui encore, « Jésus continue à marcher dans nos rues », a souligné le pape François, « il continue comme hier à frapper aux portes, à frapper aux cœurs pour rallumer l’espérance et les aspirations… » Au terme de la messe, il a adressé ses salutations à l’Église et au peuple du Pérou et à tous ceux qui ont participé à la bonne réalisation de son voyage. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-26-1200909077
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 38-40[article] “L'injustice et corruption rongent le quotidien des citadins” : 21 janvier 2018, homélie et salutation finale du pape François lors de la messe à Lima [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 38-40.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 38-40
Résumé : Le 21 janvier 2018, le pape François a présidé la messe sur la base aérienne Las Palmas à Lima, dernier acte de son voyage épiscopal au Chili et au Pérou. Devant une foule imposante, méditant dans son homélie sur le livre de Jonas et de son rapport avec la ville de Ninive la païenne, il a souligné que comme le prophète il peut également nous arriver d’avoir la tentation de fuir nos cités modernes. Lieux « de souffrance et d’injustice qui se répètent au quotidien ». En effet, pour le pape François, reprenant les propos de son exhortation Evangelii gaudium, si des citadins aujourd’hui « obtiennent des moyens adéquats pour le développement de leur vie personnelle et familiale », le problème réside qu’un grand nombre d’entre-eux sont des « citadins à moitié » ou « des restes urbains ». Cependant, a-t-il poursuivi, « Jésus parcourt la ville », et il le fait accompagné de ses disciples « et il commence à regarder, à écouter, à prêter attention à ceux qui ont succombé sous le manteau de l’indifférence, lapidés à cause du grave péché de la corruption ». Et, aujourd’hui encore, « Jésus continue à marcher dans nos rues », a souligné le pape François, « il continue comme hier à frapper aux portes, à frapper aux cœurs pour rallumer l’espérance et les aspirations… » Au terme de la messe, il a adressé ses salutations à l’Église et au peuple du Pérou et à tous ceux qui ont participé à la bonne réalisation de son voyage. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-26-1200909077
[article]
Titre : Veritatis gaudium : 8 décembre 2017, Veritatis gaudium, constitution apostolique du pape François et ordonnances Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 41-79 Langues : Français (fre) Résumé : Publiée le 29 janvier 2018, la constitution apostolique Veritatis gaudium, signée de la main du pape François en date du 8 décembre 2017, réorganise l’enseignement de ce que l’Église appelle les « sciences ecclésiastiques », c’est-à-dire principalement la théologie, la philosophie et le droit canonique. Remplaçant Sapientia christiana, publiée en 1979 par le pape Jean-Paul II, elle ne la modifie pas sur le fond mais entend tirer toutes les conséquences des pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI quant à l’enseignement de la théologie – notamment Fides et ratio. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-02-01-1200910469
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 41-79[article] Veritatis gaudium : 8 décembre 2017, Veritatis gaudium, constitution apostolique du pape François et ordonnances [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 41-79.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 41-79
Résumé : Publiée le 29 janvier 2018, la constitution apostolique Veritatis gaudium, signée de la main du pape François en date du 8 décembre 2017, réorganise l’enseignement de ce que l’Église appelle les « sciences ecclésiastiques », c’est-à-dire principalement la théologie, la philosophie et le droit canonique. Remplaçant Sapientia christiana, publiée en 1979 par le pape Jean-Paul II, elle ne la modifie pas sur le fond mais entend tirer toutes les conséquences des pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI quant à l’enseignement de la théologie – notamment Fides et ratio. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-02-01-1200910469 Amoris laetitia, la lecture du Père Carniaux / Benoît Carniaux in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Amoris laetitia, la lecture du Père Carniaux : Octobre 201, texte de Benoît Carniaux, père abbé de Leffe (Belgique) à propos des passages discutés de l'exhortation apostolique du pape François Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Carniaux, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 80-89 Langues : Français (fre) Résumé : Le Père abbé de Leffe, Benoît Carniaux, o.praem., professeur de théologie fondamentale, fonde son interprétation des passages discutés d’Amoris Lætitia dans la vision tout ensemble thomiste et ignatienne qu’a le pape François de la miséricorde. Attrition, indulgence, justice, peine expiatoire, gradualité, imputabilité : ces notions fontales, bien entendues, préparent, au rythme de la grâce, le cœur humain aux noces éternelles. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2017-12-29-1200902612
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 80-89[article] Amoris laetitia, la lecture du Père Carniaux : Octobre 201, texte de Benoît Carniaux, père abbé de Leffe (Belgique) à propos des passages discutés de l'exhortation apostolique du pape François [texte imprimé] / Benoît Carniaux, Auteur . - 2018 . - p. 80-89.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 80-89
Résumé : Le Père abbé de Leffe, Benoît Carniaux, o.praem., professeur de théologie fondamentale, fonde son interprétation des passages discutés d’Amoris Lætitia dans la vision tout ensemble thomiste et ignatienne qu’a le pape François de la miséricorde. Attrition, indulgence, justice, peine expiatoire, gradualité, imputabilité : ces notions fontales, bien entendues, préparent, au rythme de la grâce, le cœur humain aux noces éternelles. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2017-12-29-1200902612 "Tout travail doit être au service de la personne" / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : "Tout travail doit être au service de la personne" : 23 novembre 2017, lettre du pape François au cardinal Turkson à l’occasion de la conférence internationale « De Populorum progressio à Laudato si’» Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 90-94 Langues : Français (fre) Résumé : La conférence internationale du dicastère pour le service du développement humain intégral sur le thème « De Populorum progressio à Laudato si’» s’est tenue à Rome du 23 au 24 novembre 2017. À cette occasion, le pape François a envoyé au cardinal Peter Appiah Turkson, préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral, une lettre adressée à tous les participants. Le pape s’est d’abord attaché à faire ressortir le lien entre travail et développement. Certes, le travail est indispensable au développement économique mais il contribue aussi à l’épanouissement culturel, moral social et spirituel de l’homme. Par lui, a-t-il souligné, « nous collaborons à l’œuvre créatrice de Dieu ». Compte tenu de l’importance du travail pour le développement, a-t-il insisté, il convient de défendre les emplois, d’en créer davantage et de garantir la dignité du travail, un travail toujours au service de la personne. Ainsi, tout travail qui vise à asservir l’homme, à détruire la planète et qui ne profite qu’à une petite minorité doit faire l’objet d’une profonde restructuration. Il a rappelé l’interconnexion entre travail et environnement ainsi que la nécessité pour chaque personne d’avoir un travail, un toit et une terre. Sur la même lancée, le pape a indiqué que le lien entre travail, temps et technologie mérite d’être pris en considération à l’heure de la quatrième révolution industrielle. Reprenant des mots de l’encyclique Laudato si’, le pape a donc plaidé pour un « dialogue sincère et profond » afin de mieux articuler travail et développement intégral. Pour que ce dialogue puisse se faire, il a adressé trois requêtes aux syndicats et mouvements de travailleurs avant de leur accorder sa bénédiction apostolique : être experts en solidarité, se garder du cancer social de la corruption et éduquer les consciences à la solidarité. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-04-1200903555
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 90-94[article] "Tout travail doit être au service de la personne" : 23 novembre 2017, lettre du pape François au cardinal Turkson à l’occasion de la conférence internationale « De Populorum progressio à Laudato si’» [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 90-94.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 90-94
Résumé : La conférence internationale du dicastère pour le service du développement humain intégral sur le thème « De Populorum progressio à Laudato si’» s’est tenue à Rome du 23 au 24 novembre 2017. À cette occasion, le pape François a envoyé au cardinal Peter Appiah Turkson, préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral, une lettre adressée à tous les participants. Le pape s’est d’abord attaché à faire ressortir le lien entre travail et développement. Certes, le travail est indispensable au développement économique mais il contribue aussi à l’épanouissement culturel, moral social et spirituel de l’homme. Par lui, a-t-il souligné, « nous collaborons à l’œuvre créatrice de Dieu ». Compte tenu de l’importance du travail pour le développement, a-t-il insisté, il convient de défendre les emplois, d’en créer davantage et de garantir la dignité du travail, un travail toujours au service de la personne. Ainsi, tout travail qui vise à asservir l’homme, à détruire la planète et qui ne profite qu’à une petite minorité doit faire l’objet d’une profonde restructuration. Il a rappelé l’interconnexion entre travail et environnement ainsi que la nécessité pour chaque personne d’avoir un travail, un toit et une terre. Sur la même lancée, le pape a indiqué que le lien entre travail, temps et technologie mérite d’être pris en considération à l’heure de la quatrième révolution industrielle. Reprenant des mots de l’encyclique Laudato si’, le pape a donc plaidé pour un « dialogue sincère et profond » afin de mieux articuler travail et développement intégral. Pour que ce dialogue puisse se faire, il a adressé trois requêtes aux syndicats et mouvements de travailleurs avant de leur accorder sa bénédiction apostolique : être experts en solidarité, se garder du cancer social de la corruption et éduquer les consciences à la solidarité. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-04-1200903555 La Curie se doit d'être "les yeux, les oreilles et la bouche" du pape / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : La Curie se doit d'être "les yeux, les oreilles et la bouche" du pape : 21 décembre 2017, vœux du pape François à la Curie romaine Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 95-102 Langues : Français (fre) Résumé : Le 21 décembre 2017, salle Clémentine au Vatican, le pape François a reçu les membres de la Curie romaine pour le traditionnel échange des vœux de Noël. Cette année, il a choisi de revenir sur la nécessité pour la Curie et ses membres de rester toujours ouverts vers l’extérieur pour mieux accomplir leur rôle auprès du successeur de Pierre. « Ayant parlé précédemment de la Curie ad intra, a-t-il ainsi précisé, je désire cette année partager avec vous quelques réflexions sur la réalité de la Curie ad extra, c’est-à-dire la relation de la Curie avec les nations, avec les Églises particulières, avec les Églises orientales, avec le dialogue œcuménique, avec le judaïsme, avec l’islam et les autres religions, c’est-à-dire avec le monde extérieur. » Une réflexion que le pape François fonde sur les principes canoniques de la Curie, sur son histoire, mais aussi « sur la vision personnelle » qu’il a cherché à partager avec elle « dans les discours de ces dernières années, dans le contexte de l’actuelle réforme en cours ». Sur la réforme justement, citant Mgr Frédéric-François-Xavier De Mérode : « faire les réformes à Rome c’est comme nettoyer le Sphinx d’Égypte avec une brosse à dents », le pape François a voulu mettre en évidence « combien il faut de patience, de dévouement et de délicatesse pour atteindre cet objectif, dans la mesure où la Curie est une institution ancienne, complexe, vénérable, composée d’hommes provenant de diverses cultures, langues et constructions mentales, et que, structurellement et depuis toujours, elle est liée à la fonction de primauté de l’évêque de Rome dans l’Église… » Une Curie romaine qui, en tant qu’assistante du pape, a aussi un caractère universel. Pour le pape François, elle se doit d’être les yeux, les oreilles et la bouche du pape. Autant de sens qui la mettent en contact avec l’extérieur dans la perspective d’un « primat diaconal » qui doit caractériser tous ceux qui œuvrent. Une attention à ce qui est dehors… qu’il compare particulièrement aux sens de l’organisme humain qui « aide à avoir le sens de l’extraversion, de l’attention » à ce qu’il y a à l’extérieur. « Dans l’organisme humain, en effet, a poursuivi le pape François, les sens sont notre premier lien avec le monde ad extra, ils sont comme un pont vers lui ; ils sont notre possibilité de nous mettre en relation… » « Ceci est très important, a-t-il insisté, pour dépasser cette logique déséquilibrée et dégénérée des complots et des petits cercles qui, en réalité, représentent – malgré toutes leurs justifications et leurs bonnes intentions – un cancer qui conduit à l’autoréférentialité, qui s’infiltre aussi dans les organismes ecclésiastiques… » En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2017-12-21-1200901270
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 95-102[article] La Curie se doit d'être "les yeux, les oreilles et la bouche" du pape : 21 décembre 2017, vœux du pape François à la Curie romaine [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 95-102.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 95-102
Résumé : Le 21 décembre 2017, salle Clémentine au Vatican, le pape François a reçu les membres de la Curie romaine pour le traditionnel échange des vœux de Noël. Cette année, il a choisi de revenir sur la nécessité pour la Curie et ses membres de rester toujours ouverts vers l’extérieur pour mieux accomplir leur rôle auprès du successeur de Pierre. « Ayant parlé précédemment de la Curie ad intra, a-t-il ainsi précisé, je désire cette année partager avec vous quelques réflexions sur la réalité de la Curie ad extra, c’est-à-dire la relation de la Curie avec les nations, avec les Églises particulières, avec les Églises orientales, avec le dialogue œcuménique, avec le judaïsme, avec l’islam et les autres religions, c’est-à-dire avec le monde extérieur. » Une réflexion que le pape François fonde sur les principes canoniques de la Curie, sur son histoire, mais aussi « sur la vision personnelle » qu’il a cherché à partager avec elle « dans les discours de ces dernières années, dans le contexte de l’actuelle réforme en cours ». Sur la réforme justement, citant Mgr Frédéric-François-Xavier De Mérode : « faire les réformes à Rome c’est comme nettoyer le Sphinx d’Égypte avec une brosse à dents », le pape François a voulu mettre en évidence « combien il faut de patience, de dévouement et de délicatesse pour atteindre cet objectif, dans la mesure où la Curie est une institution ancienne, complexe, vénérable, composée d’hommes provenant de diverses cultures, langues et constructions mentales, et que, structurellement et depuis toujours, elle est liée à la fonction de primauté de l’évêque de Rome dans l’Église… » Une Curie romaine qui, en tant qu’assistante du pape, a aussi un caractère universel. Pour le pape François, elle se doit d’être les yeux, les oreilles et la bouche du pape. Autant de sens qui la mettent en contact avec l’extérieur dans la perspective d’un « primat diaconal » qui doit caractériser tous ceux qui œuvrent. Une attention à ce qui est dehors… qu’il compare particulièrement aux sens de l’organisme humain qui « aide à avoir le sens de l’extraversion, de l’attention » à ce qu’il y a à l’extérieur. « Dans l’organisme humain, en effet, a poursuivi le pape François, les sens sont notre premier lien avec le monde ad extra, ils sont comme un pont vers lui ; ils sont notre possibilité de nous mettre en relation… » « Ceci est très important, a-t-il insisté, pour dépasser cette logique déséquilibrée et dégénérée des complots et des petits cercles qui, en réalité, représentent – malgré toutes leurs justifications et leurs bonnes intentions – un cancer qui conduit à l’autoréférentialité, qui s’infiltre aussi dans les organismes ecclésiastiques… » En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2017-12-21-1200901270 “Engageons-nous à rendre notre monde plus digne des enfants" / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “Engageons-nous à rendre notre monde plus digne des enfants" : 25 décembre 2017, message urbi et orbi du pape François Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 103-104 Langues : Français (fre) Résumé : Depuis la loggia de la Basilique Saint-Pierre, le pape François a lancé son message urbi et orbi le 25 décembre 2017. Son regard s’est arrêté sur l’Enfant-Jésus : « Nous voyons Jésus dans les enfants du Moyen-Orient, qui continuent à souffrir à cause de l’aggravation des tensions entre Israéliens et Palestiniens. (…) Nous voyons Jésus sur les visages des enfants syriens (…). Nous voyons Jésus dans les enfants de l’Afrique (…). Nous voyons Jésus dans les enfants du monde entier là où la paix et la sécurité sont menacées par le risque de tensions et de nouveaux conflits (…). Nous voyons Jésus dans les enfants dont les parents n’ont pas de travail et ont du mal à leur offrir un avenir sûr et serein. Et dans ceux dont l’enfance a été volée (…). Nous voyons Jésus dans les nombreux enfants contraints de quitter leurs propres pays, de voyager seuls dans des conditions inhumaines, proies faciles des trafiquants d’êtres humains ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2017-12-27-1200902176
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 103-104[article] “Engageons-nous à rendre notre monde plus digne des enfants" : 25 décembre 2017, message urbi et orbi du pape François [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 103-104.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 103-104
Résumé : Depuis la loggia de la Basilique Saint-Pierre, le pape François a lancé son message urbi et orbi le 25 décembre 2017. Son regard s’est arrêté sur l’Enfant-Jésus : « Nous voyons Jésus dans les enfants du Moyen-Orient, qui continuent à souffrir à cause de l’aggravation des tensions entre Israéliens et Palestiniens. (…) Nous voyons Jésus sur les visages des enfants syriens (…). Nous voyons Jésus dans les enfants de l’Afrique (…). Nous voyons Jésus dans les enfants du monde entier là où la paix et la sécurité sont menacées par le risque de tensions et de nouveaux conflits (…). Nous voyons Jésus dans les enfants dont les parents n’ont pas de travail et ont du mal à leur offrir un avenir sûr et serein. Et dans ceux dont l’enfance a été volée (…). Nous voyons Jésus dans les nombreux enfants contraints de quitter leurs propres pays, de voyager seuls dans des conditions inhumaines, proies faciles des trafiquants d’êtres humains ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2017-12-27-1200902176 “Parler des droits humains signifie mettre au centre la dignité de la personne / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “Parler des droits humains signifie mettre au centre la dignité de la personne : 8 janvier 2018, discours du pape François à l’occasion des vœux du Corps diplomatique Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 105-114 Langues : Français (fre) Résumé : Le 8 janvier 2018, salle Royale du Vatican, le pape François a prononcé devant les ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège, son traditionnel discours de vœux au Corps diplomatique. Un discours qu’il a voulu, soixante-dix ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme de la part de l’Assemblée générale des Nations unies (10 décembre 1948), consacré principalement aux droits humains. « Pour le Saint-Siège, en effet, parler des droits humains signifie, avant tout, proposer de nouveau la centralité de la dignité de la personne, en tant qu’elle est voulue et créée par Dieu à son image et à sa ressemblance », a-t-il ainsi déclaré. Dans cette optique, rappelant que « ces droits trouvent leur fondement dans la nature qui objectivement unit le genre humain », le pape François s’est inquiété du fait que, « surtout suite aux bouleversements sociaux de 1968, l’interprétation de certains droits s’est progressivement modifiée, de façon à inclure une multiplicité de “nouveaux droits” ». Des conceptions « en contraste avec la culture de nombreux pays ». Pays qui ne se sentent pas « respectés dans leurs traditions socio-culturelles propres » et qui amènent « des formes modernes de colonisation idéologique des plus forts et des plus riches au détriment des plus pauvres et des plus faibles ». Le pape François a également fait le constat que, soixante-dix ans plus tard, « de nombreux droits fondamentaux sont aujourd’hui encore violés ». Et, le « premier d’entre tous ces droits est celui à la vie, à la liberté et à l’inviolabilité de chaque personne humaine ». Dans la suite de son discours, il a présenté le désarmement intégral et le développement intégral comme étroitement liés entre eux. « D’autre part, a-t-il souligné, la recherche de la paix comme condition préalable au développement implique de combattre l’injustice et d’éradiquer, de manière non violente, les causes de désaccord qui conduisent aux guerres ». C’est en se référant à son dernier message pour la Journée mondiale de la paix du 1er janvier 2018 que le pape François a également abordé la question des réfugiés et des migrants. Il a notamment expliqué que, pour lui, « l’intégration est un “processus bidirectionnel”, avec des droits et des devoirs réciproques. Celui qui accueille est en effet appelé à promouvoir le développement humain intégral, alors qu’on demande à celui qui est accueilli de se conformer immanquablement aux normes du pays qui l’accueille, ainsi qu’au respect de ses principes identitaires ». Le Saint-Siège n’a pas l’intention d’interférer « dans les décisions qui reviennent aux États » a encore expliqué le pape François, mais « estime nécessaire de jouer un rôle pour le “rappel” des principes d’humanité et de fraternité qui fondent toute société unie et harmonieuse ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-27-1200904283
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 105-114[article] “Parler des droits humains signifie mettre au centre la dignité de la personne : 8 janvier 2018, discours du pape François à l’occasion des vœux du Corps diplomatique [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 105-114.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 105-114
Résumé : Le 8 janvier 2018, salle Royale du Vatican, le pape François a prononcé devant les ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège, son traditionnel discours de vœux au Corps diplomatique. Un discours qu’il a voulu, soixante-dix ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme de la part de l’Assemblée générale des Nations unies (10 décembre 1948), consacré principalement aux droits humains. « Pour le Saint-Siège, en effet, parler des droits humains signifie, avant tout, proposer de nouveau la centralité de la dignité de la personne, en tant qu’elle est voulue et créée par Dieu à son image et à sa ressemblance », a-t-il ainsi déclaré. Dans cette optique, rappelant que « ces droits trouvent leur fondement dans la nature qui objectivement unit le genre humain », le pape François s’est inquiété du fait que, « surtout suite aux bouleversements sociaux de 1968, l’interprétation de certains droits s’est progressivement modifiée, de façon à inclure une multiplicité de “nouveaux droits” ». Des conceptions « en contraste avec la culture de nombreux pays ». Pays qui ne se sentent pas « respectés dans leurs traditions socio-culturelles propres » et qui amènent « des formes modernes de colonisation idéologique des plus forts et des plus riches au détriment des plus pauvres et des plus faibles ». Le pape François a également fait le constat que, soixante-dix ans plus tard, « de nombreux droits fondamentaux sont aujourd’hui encore violés ». Et, le « premier d’entre tous ces droits est celui à la vie, à la liberté et à l’inviolabilité de chaque personne humaine ». Dans la suite de son discours, il a présenté le désarmement intégral et le développement intégral comme étroitement liés entre eux. « D’autre part, a-t-il souligné, la recherche de la paix comme condition préalable au développement implique de combattre l’injustice et d’éradiquer, de manière non violente, les causes de désaccord qui conduisent aux guerres ». C’est en se référant à son dernier message pour la Journée mondiale de la paix du 1er janvier 2018 que le pape François a également abordé la question des réfugiés et des migrants. Il a notamment expliqué que, pour lui, « l’intégration est un “processus bidirectionnel”, avec des droits et des devoirs réciproques. Celui qui accueille est en effet appelé à promouvoir le développement humain intégral, alors qu’on demande à celui qui est accueilli de se conformer immanquablement aux normes du pays qui l’accueille, ainsi qu’au respect de ses principes identitaires ». Le Saint-Siège n’a pas l’intention d’interférer « dans les décisions qui reviennent aux États » a encore expliqué le pape François, mais « estime nécessaire de jouer un rôle pour le “rappel” des principes d’humanité et de fraternité qui fondent toute société unie et harmonieuse ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-27-1200904283 “la logique du serpent” des fausses nouvelles doit être démasquée / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : “la logique du serpent” des fausses nouvelles doit être démasquée : 24 janvier 2018, message du pape François pour la 52e Journée mondiale des communications sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 115-119 Langues : Français (fre) Résumé : Dans son message pour la 52e Journée mondiale des communications sociales, le 24 janvier 2018, le pape François s’est penché sur le problème des fausses nouvelles, généralement évoquées dans les médias par le terme anglais de « fake news ».
Intitulé « “La vérité vous rendra libres” (Jn 8, 32). Fake news et journalisme de paix », le texte du pape François rappelle en premier lieu que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est capable d’exprimer et de partager « le vrai, le bien, le beau », comme il est capable « de raconter sa propre expérience et le monde ». Cependant, poursuit-il, l’homme suivant son propre orgueil peut également faire « un usage déformé de la faculté de communiquer, comme l’illustrent dès l’origine les épisodes bibliques de Caïn et Abel et de la tour de Babel ». Une référence au livre de la Genèse reprise plusieurs fois dans le message.
Mais qu’est-ce qu’une fausse nouvelle, interroge le pape François : « Des informations non fondées, basées sur des données inexistantes ou déformées et visant à tromper voire à manipuler le lecteur. » Pour lui, l’efficacité de ces « fake news » réside dans « leur nature mimétique », et à leur capacité « d’apparaître plausibles ». Quant à la prévention et à l’identification des mécanismes de la désinformation à l’œuvre, notamment sur les réseaux sociaux, ils nécessitent « un discernement profond et attentif ». « Il faut démasquer en effet ce qui pourrait être défini comme “la logique du serpent”, capable partout de se dissimuler et de mordre », écrit le pape François. Une « séduction rampante et dangereuse » qui fait son chemin dans le cœur de l’homme « avec des arguments faux et attrayants ». L’antidote le plus radical, à ce « virus du mensonge », sera alors « de se laisser purifier par la vérité ».
Cependant, explique-t-il, dans la vision chrétienne « la vérité n’est pas seulement une réalité conceptuelle, qui concerne le jugement sur les choses (…), elle a à voir avec la vie entière. « Dans la Bible, la notion porte en soi le sens de soutien, de solidité, de confiance… », souligne le pape François. « Le meilleur antidote contre les faussetés, ce ne sont pas les stratégies, mais les personnes », insiste-t-il, des personnes qui, « libres de l’avidité, sont prêtes à l’écoute et à travers l’effort d’un dialogue sincère laissent émerger la vérité ».
Le message pour la 52e Journée mondiale des communications sociales se termine par une invitation « à promouvoir un journalisme de paix ». « (…) Un journalisme sans duperies, hostile aux faussetés, aux slogans à effet et aux déclarations emphatiques ; un journalisme fait par des personnes pour les personnes… »
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 115-119[article] “la logique du serpent” des fausses nouvelles doit être démasquée : 24 janvier 2018, message du pape François pour la 52e Journée mondiale des communications sociale [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 115-119.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 115-119
Résumé : Dans son message pour la 52e Journée mondiale des communications sociales, le 24 janvier 2018, le pape François s’est penché sur le problème des fausses nouvelles, généralement évoquées dans les médias par le terme anglais de « fake news ».
Intitulé « “La vérité vous rendra libres” (Jn 8, 32). Fake news et journalisme de paix », le texte du pape François rappelle en premier lieu que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est capable d’exprimer et de partager « le vrai, le bien, le beau », comme il est capable « de raconter sa propre expérience et le monde ». Cependant, poursuit-il, l’homme suivant son propre orgueil peut également faire « un usage déformé de la faculté de communiquer, comme l’illustrent dès l’origine les épisodes bibliques de Caïn et Abel et de la tour de Babel ». Une référence au livre de la Genèse reprise plusieurs fois dans le message.
Mais qu’est-ce qu’une fausse nouvelle, interroge le pape François : « Des informations non fondées, basées sur des données inexistantes ou déformées et visant à tromper voire à manipuler le lecteur. » Pour lui, l’efficacité de ces « fake news » réside dans « leur nature mimétique », et à leur capacité « d’apparaître plausibles ». Quant à la prévention et à l’identification des mécanismes de la désinformation à l’œuvre, notamment sur les réseaux sociaux, ils nécessitent « un discernement profond et attentif ». « Il faut démasquer en effet ce qui pourrait être défini comme “la logique du serpent”, capable partout de se dissimuler et de mordre », écrit le pape François. Une « séduction rampante et dangereuse » qui fait son chemin dans le cœur de l’homme « avec des arguments faux et attrayants ». L’antidote le plus radical, à ce « virus du mensonge », sera alors « de se laisser purifier par la vérité ».
Cependant, explique-t-il, dans la vision chrétienne « la vérité n’est pas seulement une réalité conceptuelle, qui concerne le jugement sur les choses (…), elle a à voir avec la vie entière. « Dans la Bible, la notion porte en soi le sens de soutien, de solidité, de confiance… », souligne le pape François. « Le meilleur antidote contre les faussetés, ce ne sont pas les stratégies, mais les personnes », insiste-t-il, des personnes qui, « libres de l’avidité, sont prêtes à l’écoute et à travers l’effort d’un dialogue sincère laissent émerger la vérité ».
Le message pour la 52e Journée mondiale des communications sociales se termine par une invitation « à promouvoir un journalisme de paix ». « (…) Un journalisme sans duperies, hostile aux faussetés, aux slogans à effet et aux déclarations emphatiques ; un journalisme fait par des personnes pour les personnes… »Un Carême "contre le refroidissement du coeur" / François in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Un Carême "contre le refroidissement du coeur" : 6 février 2018, message du pape François pour le Carême 2018 Type de document : texte imprimé Auteurs : François (pape ; 1936-....), Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 120-122 Langues : Français (fre) Résumé : En date du 1er novembre 2017, solennité de la Toussaint, le message de Carême du pape François a été rendu public par la Salle de presse du Saint-Siège le 6 février 2018. Inspiré de l’Évangile de Matthieu : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira » (24, 12), le texte met tout d’abord en garde contre les faux prophètes, ces « charmeurs de serpents » qui utilisent les émotions humaines « pour réduire les personnes en esclavage ». Ils sont désignés également de « charlatans » ou d’« escrocs ». Le pape François souligne que ces faux prophètes – qui profitent des temps troublés – offrent « des choses sans valeur » qui privent de ce qui est le plus précieux : « la dignité, la liberté et la capacité d’aimer ». « C’est la duperie de la vanité, qui nous conduit à faire le paon… pour finir dans le ridicule », affirme-t-il ainsi. Le pape François met particulièrement en garde contre le refroidissement du cœur. Reprenant l’image du diable assis sur son trône de glace de l’Enfer de Dante, il interroge : « comment la charité se refroidit-elle en nous ? ». La cause réside avant tout « dans l’avidité de l’argent », cette « racine de tous les maux « (1Tm 6, 10), explique-t-il, une cause suivie « du refus de Dieu », de « trouver en lui notre consolation ». En exprimant le désir que sa voix porte au-delà « des confins de l’Église catholique » et rejoigne « tous les hommes et femmes de bonne volonté », le pape invite les membres de l’Église à entreprendre « avec zèle » le chemin du Carême. Soutenus en cela par « l’aumône, le jeûne et la prière », ces trois remèdes au refroidissement du cœur. En effet, « la pratique de l’aumône libère de l’avidité », la prière met au jour les « mensonges secrets » et le jeûne « réduit la force de notre violence ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-02-06-1200911687
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 120-122[article] Un Carême "contre le refroidissement du coeur" : 6 février 2018, message du pape François pour le Carême 2018 [texte imprimé] / François (pape ; 1936-....), Auteur . - 2018 . - p. 120-122.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 120-122
Résumé : En date du 1er novembre 2017, solennité de la Toussaint, le message de Carême du pape François a été rendu public par la Salle de presse du Saint-Siège le 6 février 2018. Inspiré de l’Évangile de Matthieu : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira » (24, 12), le texte met tout d’abord en garde contre les faux prophètes, ces « charmeurs de serpents » qui utilisent les émotions humaines « pour réduire les personnes en esclavage ». Ils sont désignés également de « charlatans » ou d’« escrocs ». Le pape François souligne que ces faux prophètes – qui profitent des temps troublés – offrent « des choses sans valeur » qui privent de ce qui est le plus précieux : « la dignité, la liberté et la capacité d’aimer ». « C’est la duperie de la vanité, qui nous conduit à faire le paon… pour finir dans le ridicule », affirme-t-il ainsi. Le pape François met particulièrement en garde contre le refroidissement du cœur. Reprenant l’image du diable assis sur son trône de glace de l’Enfer de Dante, il interroge : « comment la charité se refroidit-elle en nous ? ». La cause réside avant tout « dans l’avidité de l’argent », cette « racine de tous les maux « (1Tm 6, 10), explique-t-il, une cause suivie « du refus de Dieu », de « trouver en lui notre consolation ». En exprimant le désir que sa voix porte au-delà « des confins de l’Église catholique » et rejoigne « tous les hommes et femmes de bonne volonté », le pape invite les membres de l’Église à entreprendre « avec zèle » le chemin du Carême. Soutenus en cela par « l’aumône, le jeûne et la prière », ces trois remèdes au refroidissement du cœur. En effet, « la pratique de l’aumône libère de l’avidité », la prière met au jour les « mensonges secrets » et le jeûne « réduit la force de notre violence ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-02-06-1200911687 Mise à jour du réglement de la Réunion des médecins / Angelo Amato in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Mise à jour du réglement de la Réunion des médecins : 24 août 2016, règlement de la Réunion des médecins de la Congrégation des causes des saints Type de document : texte imprimé Auteurs : Angelo Amato, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 123-126 Langues : Français (fre) Résumé : Ce texte, signé par le cardinal Angelo Amato, sdb, préfet de la Congrégation des causes des saints et Mgr Marcello Bartolucci, archevêque titulaire de Bevagna, secrétaire, a été approuvé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, de mandato Summi Pontificis, le 24 août 2016, établissant son entrée en vigueur au jour même de l’approbation, toute autre norme précédente étant abrogée. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-02-12-1200913167
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 123-126[article] Mise à jour du réglement de la Réunion des médecins : 24 août 2016, règlement de la Réunion des médecins de la Congrégation des causes des saints [texte imprimé] / Angelo Amato, Auteur . - 2018 . - p. 123-126.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 123-126
Résumé : Ce texte, signé par le cardinal Angelo Amato, sdb, préfet de la Congrégation des causes des saints et Mgr Marcello Bartolucci, archevêque titulaire de Bevagna, secrétaire, a été approuvé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, de mandato Summi Pontificis, le 24 août 2016, établissant son entrée en vigueur au jour même de l’approbation, toute autre norme précédente étant abrogée. En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-02-12-1200913167 Les évêques du Tchad appellent les croyants à s’engager pour leur pays in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Les évêques du Tchad appellent les croyants à s’engager pour leur pays : 21 décembre 2017, message de Noël des évêques du Tchad à leurs fidèles Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 127-131 Langues : Français (fre) Résumé : À l’occasion de la fête de Noël, les évêques du Tchad ont adressé, le 21 décembre 2017, à leurs fidèles et plus largement à tous les Tchadiens, un message intitulé « Religion et engagement social du croyant ». Un document en trois parties qui rappelle les exigences de la vie du croyant (pas seulement chrétien mais aussi musulman ou de religion traditionnelle) ; qui constate les nombreuses ruptures existantes entre croyance et engagement social dont le pays souffre lourdement (dans les domaines économique, social, politique, culturel, moral mais aussi religieux) ; et qui souligne que la foi porte en elle l’engagement à l’action. « La vocation de l’homme est de participer à l’œuvre de Dieu. Le croyant participe ainsi à la construction d’un monde meilleur par le travail juste et honnête », écrivent ainsi les évêques du Tchad. Alors que la société tchadienne se caractérise par une grande pauvreté, ils appellent au développement d’une éthique du travail et interpellent l’État, les institutions et les familles afin qu’ils aident « les jeunes à aimer le travail bien fait et productif pour le bien de la société ». « Nous appelons tous les croyants à mener une vie cohérente avec les vérités fondamentales de leur foi. » En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-12-1200905372
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 127-131[article] Les évêques du Tchad appellent les croyants à s’engager pour leur pays : 21 décembre 2017, message de Noël des évêques du Tchad à leurs fidèles [texte imprimé] . - 2018 . - p. 127-131.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 127-131
Résumé : À l’occasion de la fête de Noël, les évêques du Tchad ont adressé, le 21 décembre 2017, à leurs fidèles et plus largement à tous les Tchadiens, un message intitulé « Religion et engagement social du croyant ». Un document en trois parties qui rappelle les exigences de la vie du croyant (pas seulement chrétien mais aussi musulman ou de religion traditionnelle) ; qui constate les nombreuses ruptures existantes entre croyance et engagement social dont le pays souffre lourdement (dans les domaines économique, social, politique, culturel, moral mais aussi religieux) ; et qui souligne que la foi porte en elle l’engagement à l’action. « La vocation de l’homme est de participer à l’œuvre de Dieu. Le croyant participe ainsi à la construction d’un monde meilleur par le travail juste et honnête », écrivent ainsi les évêques du Tchad. Alors que la société tchadienne se caractérise par une grande pauvreté, ils appellent au développement d’une éthique du travail et interpellent l’État, les institutions et les familles afin qu’ils aident « les jeunes à aimer le travail bien fait et productif pour le bien de la société ». « Nous appelons tous les croyants à mener une vie cohérente avec les vérités fondamentales de leur foi. » En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi-2018-01-12-1200905372 Hiérarchie in La Documentation catholique, n°2530 (Avril 2018)
[article]
Titre : Hiérarchie Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 132-138 Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 132-138[article] Hiérarchie [texte imprimé] . - 2018 . - p. 132-138.
Langues : Français (fre)
in La Documentation catholique > n°2530 (Avril 2018) . - p. 132-138
Médiathèque Drômoise des Sciences Religieuses
Se connecter
Mot de passe oublié ?Adresse
Médiathèque Drômoise des Sciences Religieuses11 rue du Clos Gaillard
26000 Valence
France
04 75 81 77 08
contact